STRESS POST-TRAUMATIQUE
Stress Post-Traumatiques : Attentats, Agressions, Accidents...
Le stress est une « réaction de l’organisme à toute demande qui lui est adressée » ; ce qui sous-entend que le stress peut être aussi bien positif : une réussite sportive, une rencontre, une évolution de carrière…, que négatif : un échec, une rupture, une perte d’emploi…
Le stress recouvre deux dimensions :
- une dimension qualitative : le « bon » stress et le « mauvais » stress,
- une dimension quantitative : le niveau de réponse que l’individu met en place pour gérer la perturbation orientée sur le sujet lui-même ou sur son environnement (la situation stressante).
S’il est relativement simple de définir le stress, il est, en revanche, plus difficile d’en apprécier la portée. En effet, les réponses de l’individu face à la situation stressante sont éminemment subjectives et dépendent des perceptions, propres à chaque sujet.
Ce qui importe n’est pas tant le degré de stress que les conséquences qui en résultent ; c’est-à-dire l’ensemble des réponses physiologiques, physiques et psychiques, qui s’inscrivent toutes dans une séquence qualifiée de « stress ».
Notre quotidien est générateur de stress, ce dernier revêt plusieurs facettes. Il peut être personnel : peur de la maladie, peur de l'agression, de la violence…., professionnel : les objectifs, les résultats, la performance..., organisationnel : les activités courantes, les loisirs, les enfants, le « timing » à respecter…, sociétal : la peur du chômage, la crise, l’argent… ou ttechnologique : le SMS à envoyer, le réseau social à alimenter, la connexion interrompue…
Mais le stress peut aussi être provoqué par un évènement d'une extrême violence et l'on parle à ce moment là de Syndrome de Stress Post-Traumatique
Dans la grande famille des troubles de l’anxiété, on trouve le Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT), ou encore Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT). D’abord utilisé dans les années 80 pour légitimer la souffrance des vétérans du Vietnam, ce terme a fini par s’étendre à un plus large public.
Il définit les troubles conséquents à un événement violent, ayant provoqué la mort ou mis en danger l’intégrité physique et/ou psychologique d’un individu (attentat, accident de la route, incendie, guerre, agression physique ou sexuelle, prise d’otage…)
Les signes du Syndrome de Stress Post-Traumatique apparaissent de quelques jours à quelques semaines après l’événement mais ils peuvent aussi survenir des mois, voire des années plus tard. On regroupe ces symptômes autour de trois grandes catégories :
- L’intrusion : l’individu revit l’événement continuellement et est incapable de se défaire de ces images traumatisantes. Cela peut apparaître sous différentes formes tels que des souvenirs pénibles, des flash-back ou encore des cauchemars. A chaque fois, la situation est revécue avec le même sentiment d’horreur et des symptômes physiques peuvent alors se déclarer (accélération du rythme cardiaque, difficulté à respirer, sudation, tension musculaire…)
- L’évitement : la personne évite tout ce qui peut lui rappeler son traumatisme. Elle fuit les conversations ou les personnes liées au drame et ne fréquentent plus les lieux en rapport avec celui-ci. Ceci peut alors conduire à un sentiment d’isolement, voire à la dépression. Dans certains cas, les personnes ayant subi un choc traumatique se réfugient dans l’alcool ou la drogue dans le but illusoire d’atténuer leur souffrance.
- L’hyperstimulation : la personne est nerveuse, irritable. Elle sursaute exagérément et est sans arrêt à l’affût du danger. Cette hyper-vigilance pose de réels problèmes de concentration, de mémoire et peut facilement conduire à l’insomnie.
Il existe de nombreuses méthodes pour soutenir les personnes atteintes du Syndrome de Stress Post-Traumatique. Une psychothérapie est toujours recommandée afin d’influer sur les émotions et les pensées de l’individu. La sophrologie s’avère alors un accompagnement thérapeutique tout à fait efficace. Les exercices de respiration et de relâchements musculaires vont dans un premier temps aider la personne à reprendre contact avec son corps, diminuer son niveau de stress, retrouver le calme et la sérénité. Les exercices de visualisation prennent ensuite le relais pour l’aider à retrouver sa confiance, se sentir de nouveau en sécurité, rassuré. La personne sera amenée progressivement à vaincre ses peurs ou encore prévenir des croyances toxiques qui peuvent vite devenir obsédantes (certitude que ça va recommencer, peur d’une mort imminente…
Mes compétences professionnelles et mes différentes formations me permettent de prendre en charge ce type de problématiques. Je propose des séances de 1 h 30 qui permettent au patient de s'exprimer durant 1 heure. Les trente dernièrees minutes de la séance sont dédiées à la sophrologie afin que la personne atteintre de stress qu'il soit professionnel, personnel ou post-traumatique puisse se détendre, visualiser des images positives, se reconnecter à son corps.
Frédérique Yacout - 06 23 28 36 09 - fy.sophrologie@gmail.com